Lors du vote de la motion de censure à l’encontre du gouvernement Jean Ravelonarivo, une vidéo indiscutable (ICI) a démontré où se situent les véritables intérêts de certains ministres qui étaient, pourtant, aux abonnés absents lors de la motion de déchéance du Président de la république. Celui-ci doit immédiatement faire la part des choses pour ne pas être entraîné irrémédiablement -et plus tôt que prévu- par la spirale de contestations qui va crescendo.
Qui sont ces ministres qui ont démontré une attitude plus humiliante qu’emplie d’humilité et aussi ceux qui ont brillé par une incompétence et une inconsistance inimaginables?
Olivier Mahafaly Solonandrasana, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. Après l’échec du vote de la motion de censure à Tsimbazaza, il a fait danser ses mains en mâchant du chewing-gum, tel un enfant mal élevé qui a reçu un cadeau non mérité.
Ralava Beboarimisa, ministre de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts. Il a sauté de joie lorsque la motion de censure a été rejetée à l’Assemblée nationale. Or, il brille par son inertie en ce qui concerne l’arrêt des trafics illicites de bois de rose, qui figure parmi les promesses de campagne électorale du Président Hery Rajaonarimampianina.
Narson « Coco » Rafidimanana, ministre de l'Industrie et du Développement du Secteur Privé. Il avait traité les députés de « hors-la-loi », et il était au côté d’Olivier Mahafaly pour partager sa « joie » lors du vote de motion de censure.
Vonison Andrianjato Razafindambo, ministre de la Communication, de l’Information et des Relations avec les Institutions, ancien journaliste sous Didier Ratsiraka. Une vidéo (ICI) démontre qu’il rejette sur le Président de la république la responsabilité de la non retransmission en direct sur les chaines publiques Tvm et Rnm des questions orales posées aux membres du gouvernement, selon la loi.
Jacques Ulrich Andriantiana, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie. Il a démontré une incompétence flagrante dans la gestion des foyers de tensions impliquant son département, particulièrement en ce qui concerne Air Madagascar.
Maharante Jean de Dieu Rakotonandrasana, député élu sous le Label Mapar, nommé ministre de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales, qui a déclaré en public que la grève des employés d’Air Madagascar était illicite, foulant ainsi au pied la Convention internationale syndicale que Madagascar a signé comme tant d’autres pays.
Paul Rabary, ministre de l’Education nationale, qui manipule toujours le réseau de son département au profit du parti Hvm. En un mot, il a politisé l’administration publique à travers les enseignants présents dans toute la Grande île.
Randimbisoa Blaise Richard, Contrôleur général de police, promu Inspecteur général puis nommé ministre de la Sécurité publique. Il est tenu pour seul responsable pour son inertie face à l’insécurité urbaine. Les attaques à main armée sont devenues des faits divers « normaux », même en plein jour.
Une Hapalochlaena maculosa portant les couleurs du parti présidentiel malgache Hvm (le bleu ou manga en malgache)
Ils méritent un débarquement prioritaire immédiat au sein du gouvernement Jean Ravelonarivo (sifflé et hué par le public récemment -ICI-). Même si celui-ci a parlé de « 94% » de réussite global de son équipe à propos des seconds 100 jours de RRI… Sans rire. Cependant, que fait leur maître Hery vaovao actuellement? De la réclame pour le bleu Hvm (ICI MANGA) qui inonde Madagascar comme les tentacules asphyxiante d’une Hapalochlaena maculosa (pieuvre à anneaux bleus) très venimeuse.
Jeannot Ramambazafy – 15 juillet 2015