La Princesse Ameera Al-Taweel et la Première Dame Mialy Rajoelina
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Le Boeing 747 du Prince sur le tarmac de l'aéroport international d'Ivato
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Le groupe Koezy et le chanteur Lego pour la dimension culturelle, jusqu'au Palais d'Etat d'Iavoloha
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La Force d'Intervention Spéciale ou F.I.S. pour le volet Haute sécurité
Ah le "Red carpet" ... Andry Rajoelina entouré du Prince Al-Waleed et du Premier ministreMonja Roindefo Zafitsimivalo
A droite, la charmante Princesse Ameera Al-Taweel, épouse du Prince Al-Waleed charmant aussi...
Explications animées. Il n'y a pas de temps à perdre. " Time is money "
Le Prince royal saoudien S.A.R. Al-Waleed Bin Talal Bin Abdulaziz Alsaud et sa suite sont bien arrivés comme prévu à l’aéroport international d’Ivato, ce matin du jeudi 9 juillet 2009. Il a été accueilli par le Président de la HAT, Andry Rajoelina, des membres de la HAT ainsi que de toute l’équipe gouvernementale.
Dans un des nombreux couloirs du grand hôtel classé 5 étoiles d'Ivato
La grandeur de cet hôtel construit pas des Chinois se reflète sur le capot de la limousine portant drapeau saoudien
D’emblée, après une petite passage au grand hôtel classé 5 étoiles sis à quelques centaines de mètres de l'aéroport, les décisions ont porté sur le projet de construction d’un hôpital spécialisé dans le traitement du cancer, sous forme de chimiothérapie et de médication. Coût : un million de dollars, en  partenariat avec l’OMS (Organisation mondiale de la santé), la fondation Akbaraly et, bien évidemment la KHC (Kingdom Holding Company), l’empire financier du Prince Al-Waleed.
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Arrivée au Palais d'Etat d'Iavoloha
Ces grands professeurs de l'université d'Antananarivo
Une maquette de navire pour rappeler que les Arabes pratiquaient déjà le commerce avec Madagascar au 7è siècle. Bien avant l'arrivée des Européens
La Princesse Ameera Al-Taweel et la Première Dame Mialy Rajoelina
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Trois dignitaires de la suite royale du Prince saoudien
Le début des discours d'usage
Par ailleurs, le Prince saoudien et le Président de la HAT ont envisagé la finalisation d’une étude d’un contrat de gestion du grand hôtel d' Ivato. Une équipe saoudienne de techniciens font venir sur place la semaine prochaine. Mais d’autres domaines ont aussi attiré l’attention du milliardaire saoudien, comme ceux de la banque, du tourisme, de l’hôtellerie, de l’énergie et des télécommunications. En cinq heures passées en terre malgache (car « time is money » pour une personnalité comme le Prince Al-Waleed), le petit-fils du fondateur de la dynastie royale de l’Arabie Saoudite, a réfléchi, a décidé et va agir pour le développement de Madagascar.
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J'adore cette photo toute d'ombres et de lumières. Et vous ?
Photo avec le diplôme de Docteur honoris causa Es-Management de l'Université d'Antananarivo
Photo souvenir avec le diplôme de Grand-Croix de Deuxième Classe de l'Ordre national de Madagascar
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Le Premier ministre Monja Roindefo, Mialy Rajoelina, le Prince Al-Waleed, le Président Andry Rajoelina, la Princesse Ameera
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Tous les grands maîtres de l'université d'Antananarivo ont voulu poser pour la postérité
Déclarations du Prince Al-Waleed : « Soyez assuré, Monsieur le Président, que vous pouvez voir en moi un ami, conscient de la contribution que je dois apporter à l’économie de Madagascar ». Ainsi, le Prince Al-Waleed a été fait Docteur honoris causa es-management de l’université de Madagascar, en plus d’avoir été élevé au grade de Grand-Croix de Deuxième classe de l’Ordre national de Madagascar.  Tout çà c’est formidable et çà va encore faire grincer les dents des sempiternels mendiants et néo colons de la planète. Et je vois déjà des grandes gueules qui vont parler de « financements parallèles ». Parallèles à qui et à quoi ? Que ces passéistes colonisés indécrottables ne perdent pas de vue que Madagascar entre dans l’ère d’une nouvelle gestion des affaires de la Nation avec un partenariat respectant la souveraineté nationale.
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La Princesse Ameera Al-Taweel a ôté ses lunettes...
Certes, le Prince Al-Waleed, homme d’affaires étant, n’est pas un philanthrope à 100%. Qui l’’est d’ailleurs de tous les milliardaires de la planète ? Il ne faut jamais crier victoire. Il appartiendra au Président de la HAT et ses successeurs de ne plus refaire les mêmes erreurs que les dirigeants passés, c’est-à -dire ne pas brader pas le patrimoine malgache pour quelques dollars de plus. Mais croyez-moi sincèrement, je serais encore là pour dénoncer les dérives. Si dérives il y a, de la,part d’Andry Rajoelina. Mais je suis certain que les mauvaises habitudes ne viendront pas directement de lui mais de son entourage qui lui fera porter le chapeau. Qui ? Vous le saurez en temps opportun mais sachez déjà que le tirage de la couverture à soi est le sport favori dans nos contrées. Comment faire pour que les mentalités changent en même temps que les dirigeants de bonne foi ? C’est bien là la damnation de l’Homme qui est un loup pour lui.
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Sur le plan financier, qui a dit que l’UE est la seule entité apte à aider la Grande île ? Ou le Fmi ou la Banque mondiale (Une banque est une banque, elle prête avec des intérêts, faut pas rêver). Avec tous les milliards de milliards de milliards de francs mofo gasy que l’UE -uniquement-, a daigné « donner » aux dirigeants légaux et constitutionnels passés depuis la création de la CEE, la population malgache est encore aussi pauvre que du temps de la révolution socialiste. La largeur d’une feuille A4 ne suffirait pas pour aligner les zéros. Or, qui s’endette au fil du temps, malgré l’effacement des dettes dont on ne parle plus ? Mes arrières-petits-enfants. Il existe beaucoup de nations de l’hémisphère sud qui se passent de ces aides qui endettent plus qu’elles ne développent. Ces pays ne s’en portent pas si mal. En passant, lisez attentivement le récent rapport de la BAD (Banque africaine de développement). Question : sans pays « pauvres », à quoi serviraient l’UE et compagnie ? Tous ces grands messieurs arrogants et amnésiques seraient au chômage. Et chez nous, ces fonctionnaires « internationaux » vivent comme des milliardaires car « expatriés ». Le clivage social rappelle beaucoup les colons et les indigènes du XVIIIè siècle. Le parallèle, actuellement, est que s’il n’y avait pas de guerres, il n’y aurait pas de marché (très lucratif) d’armes. S’il n’y avait pas de sida, beaucoup de laboratoires pharmaceutiques déposeraient leur bilan. En fait, c’est la présence même de ces entités qui apportent le réflexe de mendicité endémique dans nos contrées. Les dirigeants passés ont toujours appris à la majorité des Malgaches de toujours dépendre de quelqu’un. Du « Fanjakana » (administration) de préférence. Malgré les beaux discours entendus ces derniers temps.
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Un tête-à -tête prometteur ?
C'est la gaieté. Andry Rajoelina se frotte les mains. Derrière tout le monde sourit. Une ambiance qui présage quelque chose de positif pour le peuple malgache
Par ailleurs, parmi les richesses dont regorge Madagascar, il y a l’or noir (pétrole), l’or rose (crevettes et langoustes) et l’or… bleu (eau potable). Si cette dernière richesse est exportée de manière techniquement parfaite en matière de gestion, car la nature a horreur du vide, quelle sera la raison d’être d’entité comme l’UE qui n’a rien d’une association de philanthropes ? Car l’exportation n’entraîne pas d’intérêts ni de dettes pas plus que de « point d’achèvement ». Maison achève bien les chevaux, n’est-ce pas ? D’où un lobbying féroce pour empêcher les populations d’appliquer la démocratie directe assimilée à un retour en arrière par Il Signor Stefano Manservisi qui doit se la couler douce en cette période de vacances estivales. Mais, malgré son titre, ce n’est qu’un rouage humain du capitalisme négatif qui a lui-même déclenché la récente crise financière qui a besoin de boucs émissaires. De préférence dans l’hémisphère sud.
Autres choses très vérifiables si tant est que l’honnêteté intellectuelle existe chez ces « Malgaches » qui ignorent ou font semblant de le savoir : Primo, la reconnaissance n’est pas une priorité. Marc Ravalomanana, investi part deux fois (février et mai 2002) n’a été reconnu officiellement par la Communauté internationale qu’en… 2004. Secundo, les subventions des bailleurs de fonds traditionnels ont été gelés en septembre 2008 et non pas lorsque la HAT a été reconnu par la Haute Cour Constitutionnelle. Allez vérifier au lieu de dire et écrire n’importe quoi. Laissez-nous vivre et mourir dignement. Orange Madagascar, filiale de France Télécom râle parce qu’elle a investi 100 milliards mais que les textes malgaches concernant la libéralisation des TIC n’est pas sortie. Mais qui vous a demandé d’investir autant ? Cela vous permet-il de vouloir faire pression ? Est-ce qu'on vous a... sonné ? C’est bien çà certains écono pas comiques du tout : pour un portable donné à 15.000 ariary, il espère un bénéfice de 15.000 euros. Ce n’est pas caricatural de ma part, c’est la réalité qu’on veut escamoter à coups de guerre de publicités très onéreuses et attrape-nigauds.
Enfin, il faut savoir et admettre, une fois pour toute, que le régime de transition est limité dans le temps. Le Prince Al-Waleed n’investit pas pour la HAT ni pour les beaux yeux d’Andry Rajoelina mais pour les générations malgaches qui vont se succéder longtemps après notre propre mort (Quoi ! Vous n’allez pas mourir, un jour ?). Quand on entend, lit et écoute les arguments de certains individus qui se prétendent Malgaches, on a l’impression que ce sont des extra terrestres qui vont vivre plus longtemps que Moïse lui-même. Qui est Moïse ? Lisez la Bible au lieu de vous adonnez à vos diableries d’intéressements personnels momentanés. Et revendiquez votre droit de vote et celui de vos descendants, là -bas, « any Andafy any ». Et der des der : demandez-vous profondément si vous avez bien une conscience et mais n’êtes pas tous envoûtés comme la pauvre dame devant l’ambassade malgache à Paris, le 10 juin 2009 qui doit actuellement savoir ce que signifie « afa-baraka ».
Michaël Jackson (très Tgv) et le Prince Al-Waleed, le 19 mars 1996. Une sorte d'hommage encore de la part de Madagate.com. Pour plus de photos en galerie, cliquez donc sur ce cliché avec ce V de la victoire
Jeannot Ramambazafy - JournalisteÂ
Antananarivo, le 9 juillet 2009