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Morondava : Histoire du Lycée Pôle et Action du Président Andry Rajoelina

 

VIDEO DE LA VISITE ECLAIR DU MINISTRE JULIEN RAZAFIMANAZATO, LE JEUDI 26 NOVEMBRE 2009,
SUR UNE MUSIQUE DE CARSON MARA

L’Histoire avec un grand H, c’est la mémoire des futures générations. Les actuelles semblent vivre uniquement pour le temps présent, laissant un vide culturel dangereux pour les contemporains de 2030. A cette époque, c’est quasi sûr : je ne serai plus de ce monde. Mais d’ici là, beaucoup m’accompagneront dans l’au-delà. Pour moi, il est donc important que je laisse en héritage cette vérité historique  que certains ont tendance à déformer pour des intérêts bassement matériels passagers. Pour les futurs parents issus du lycée Pôle de Morondava, voici l’histoire de cet établissement scolaire qui célèbre ses 45 ans, en cette année 2009. Il n’y a rien à interpréter, rien à enlever ni à ajouter, il suffit d’écouter et/ou de lire ce qui suit. Un témoignage de l’actuel proviseur, une dame très discrète mais qui a compris qu’il y a un temps pour se taire et un temps pour parler.

 

 
 
 
 
 

 

 

 

Ce témoignage de Madame le Proviseur, Lucienne Tsitohara, aidera les futures générations à changer de mentalité, à propos de faire quelque chose sans rien demander en retour. Si la vérité sort de la bouche des enfants, au lycée Pôle de Morondava, elle provient du discours de Madame le Proviseur. Qui ne fait partie d’aucune mouvance politique mais de la mouvance universelle qui consiste à bâtir l’avenir des Malgaches qui nous succèderont au jour de notre mort. Une leçon pour les immortels Gtt et compagnie qui ne connaisse de Madagascar que sa Capitale devenue acculturée à outrance. Aussi, je fais, ici, un point d’honneur de diffuser la vidéo en malgache mais aussi de traduire cette tranche d’histoire en français, langue de Molière est plus bas, utilisée comme outil de communication.. Les petits fanatiques de tous bords, d’ici quelques années, ne pourront que se terrer face à la vérité historique. En ce mois de novembre 2009, certains la traiteront même de  « vendue » ou achetée… Diffamez, diffamez, il en restera toujours quelque chose.

 

« Mesdames et Messieurs, après toutes les salutations d’usage, nous, ici au lycée, sommes heureux de vous accueillir à l’occasion du triple évènement que nous allons célébrer aujourd’hui. C’est-à-dire : la rentrée scolaire solennelle ; l’inauguration des bâtiments rénovés qui avaient été ravagés à 90% par le cyclone Fanèle  et, enfin, le lancement de la célébration des 45 ans de ce lycée.


En effet, les bâtiments que nous avons en face de nous ont été construits en janvier 1912. A l’époque, l’endroit se dénommait Cours supérieur d’enseignement ouvert le 12 juillet 1912. Il était destiné à accueillir les meilleurs élèves issus de toute la région du Menabe. Parmi eux, « Baba » André Resampa (ndrl : ancien ministre de l’Intérieur et ancien premier vice-président), Tonton Laurent Botokeky, Tonton Ndriva Lucien (ndlr : anciens ministres sous la première république), etc. qui ont été élèves ici. Et seul le bureau là-bas existait, il n’y avait pas encore tous ces bâtiments. En 1924, une sous-section industrielle a été créée avec la construction d’un hangar pour faire office d’atelier. En 1929, deux sections ont vu le jour : la section Enseignement général et la section Industrielle. En 1952, c’est devenu le CCA ou Cours complémentaire d’administration avec un pensionnat. En 1956, c’est devenu le CCTL ou Cours complémentaire du type local. 1957, c’est devenu le CC ou Cours complémentaire qui s’est élargi en CEG (Collège d’enseignement général) en 1960 (ndlr : année du retour de l’Indépendance du pays). C’est en 1965 qu’il a définitivement pris le nom de lycée. Un lycée mixte.

 

Ruines et désolation. Cette photo illustre le reportage effectué par le Quotidien de l'île de La Réunion, après le passage du cyclone Fanèle, début 2009

A l’époque, la mer était  encore très éloignée. Il existait le boulevard des Filaos ; il y avait une avenue, des poteaux de la Jirama (ndlr : compagnie nationale d’eau et électricité) ; il y avait également un village touristique. La mer a englouti tous ces endroits. De nos jours, le lycée est le dernier endroit de ce bord de mer. Et d’année en année, il faut l’objet d’une cible privilégié des cyclones. Les ravages des derniers (comme Fanèle) sont connus du monde entier. Nous avons été totalement désemparés, muets de désespoir. Les gens se posaient des questions auxquelles nous n’avions aucune réponse. Qu’allons-nous devenir ? Où allons-nous organiser le baccalauréat ? Où nos enfants vont-ils aller pour la prochaine année scolaire et où allons-nous travailler ? Néanmoins, nous n’avons jamais perdu espoir et nous avons continué à travailler dans ces amas de ruines. Lorsque souffle le « tsiokatimo » (vent fort du sud), c’est l’enfer de tous les tremblements possibles. Les gens nous disaient : Madame le Proviseur, vous n’avez pas peur que ce bâtiment ne s’écroule sur vous ? Que pouvions-nous répondre ne sachant où aller ? (çà fait peut-être poétique mais c’était la triste réalité inconnue de ces Malgaches de l’extérieur qui prétendent aimer leur patrie…).

 

Le Président Andry Rajoelina, le samedi 13 juin 2009 au stade de Morondava. En orange, Ratsimbalson Faharo, Chef de région installé ce jour-là

 Puis, le Président Andry Rajoelina est venu (ndlr : le 12 juin 2009, la veille de l’installation du Chef de région). Nous l’avons alors prié à deux mains de venir constater de visu  l’enfer où nous vivions. Arrivé sur place, il est resté muet de stupéfaction devant tous les dégâts. Tout n’était que ruines et désolations. Le Président a alors demandé : c’est le cyclone qui a fait tout çà ? Oui, Monsieur le Président. Sans hésiter une seule seconde, il a décidé que tous les bâtiments devront et seront reconstruits pour que les élèves puissent y étudier sereinement pour la prochaine rentrée scolaire. L’espoir renaquit alors en nous. Mais les oiseaux de mauvais augure habituels n’y croyaient pas vraiment : reconstruction ? Après toutes les promesses entendues depuis ? Et ils étaient nombreux à ne pas y croire ne serait-ce qu’un seul instant.

 

Lucienne Tsitohara le Proviseur du Lycée  Pôle et une image des temps pénibles

Mais, nous, éducateurs, avons suivi les instructions de Monsieur le ministre qui a préconisé d’organiser des cours gratuits en vue du baccalauréat. Et, malgré nos déboires, notre taux de réussite au dernier baccalauréat est passé à 44,26% contre 41% en 2008.

 

Vendredi 27 novembre 2009 : alea jacta est et acta non verba

Par ailleurs, pour cette rentrée scolaire, nous avons ouvert quatre classes de seconde, selon toujours les directives de Monsieur le Ministre. Ce qui fait qu’avec les six déjà existantes, nous avons maintenant dix classes de seconde. Ce qui signifie dix sections uniquement pour les secondes. Et, avec les premières et les terminales, nous avons, à l’heure actuelle dix-neuf sections. Les problèmes actuels ? Pas de tables bancs ; pas d’enseignants. Mais les chefs de la DREN (Direction régionale de l’éducation nationale) et de la CISCO (Circonscription scolaire) ont décidé de prendre leur responsabilité : c’est à nous de trouver la solution, Madame le Proviseur. Vous avez déjà beaucoup fait, pour votre part, en ouvrant ces sections. Ainsi, actuellement, nos enfants étudient. Car ils ont trouvé des enseignants. Il nous manque encore des professeurs de mathématiques, de physique et d’histoire. Cependant, le problème sera résolut d’ici peu. En effet, beaucoup de nos anciens élèves, qui ont poursuivi et terminé leurs études à l’université de Toliara, ont décidé de nous venir en aide.  Enfin, pour en revenir aux dégâts cycloniques,  beaucoup n’y ont pas cru. Mais heureusement que Monsieur Andry Rajoelina est passé par là. Nous avons la preuve sous nos yeux ; nos enfants étudient. Merci Monsieur le Président. Que Dieu vous bénisse et qu’Il vous éclaire dans la manière de diriger le peuple malgache. Je  vous remercie de votre aimable attention ».

En matière de financements, aucune aide ni participation extérieure. Tous les travaux ont été supportés par l'Etat malgache et le savoir-faire d'entreprises locales. Bel exemple de bonne gouvernance  que des imbéciles ne manqueront pas de dénigrer, ne sachant plus quoi faire de leur minable vie. Style: machin truc est derrière Andry Rajoelina. Toujours cette sale mentalité de colonisé et d'éternel assisté, hein ? 

Voilà. Et la dernière phrase m’a éclairé sur une autre révélation : dans tous les sites et autres forums, Gététistes, légalistes et ravalomananistes, tous adorent leur patrie jusqu’à en oublier  le nom de Dieu. Pour donner une grande place à la diffamation et aux insultes très gratuites, plus que souvent. Ne vous en faites pas les gars : Lui, il ne vous oubliera jamais lors du Grand Règlement des Comptes. Chacun sera payé selon ce qu’il a dit ou fait. Poursuivez assidument votre capacité de nuisance aveugle et maléfique. Mais, au moins, cela signifie votre crainte d’agir en Son nom. Car vous n’êtes ni sincères, ni authentiques et vous parlez de choses que vous ignorez totalement. Vous finirez en poussière en ne laissant que regrets, rancœur et amertume en héritage à votre postérité. D’où l’importance des documents et dossiers historiques : pour savoir qui a fait quoi, quand et comment. Les gens naissent et meurent mais la vérité est unique et éternelle. Connaissez-vous le chemin qui y mène ? 

Dossier de Jeannot RAMAMBAZAFY – Morondava, le 27 novembre 2009

 

Mis à jour ( Mardi, 01 Décembre 2009 15:32 )  
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