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24 septembre 2012, siège de l'ONU à New York, Hall de signature des Traités. Le Président Andry Rajoelina, au nom de l'Etat malgache, a signé deux importants Traités concernant, l'un l'abolition de la peine de mort et l'autre les Droits de l'enfant.
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ABOLITION DE LA PEINE DE MORT
Il s'agit, en fait, du second protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort.
Ce Pacte a été adopté et proclamé par l'Assemblée général dans sa résolution 44/128 du 15 décembre 1989. Les Etats parties du protocole, restent convaincus que l'abolition de la peine de mort
contribue à promouvoir la dignité humaine et le développement progressif de Droits de l'homme. L'article 3 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, adoptée le 10 décembre 1948, ainsi que l'article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté le 16 décembre 1966, se réfèrent à l'abolition de la peine de mort en des termes qui suggèrent sans ambiguïté que l'abolition de cette peine est souhaitable.
Il s'agit d'une engagement international dans la mesure où les Etats sont convaincus que toutes les mesures prises touchant l'abolition de la peine de mort, doivent être considérées comme un progrès quant à la jouissance du droit à la vie.
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DROITS DE L'ENFANT
Il s'agit du troisième Protocole facultatif à la Convention relative aux Droits de l'Enfant ouvert à la signature. Ce Protocole, qui est le troisième de la Convenion n'est pas seulement un instrument juridique qui renforce et élargit la mise en oeuvre, la reconnaissance et la représentation des Droits de l'Enfant. Il contribue également à la création d'un nouveau droit qui vient compléter ceux précédemment reconnus par les Nations Unies.
Ce Protocole donne la possibilité aux enfants de déposer individuellement une plainte directe pour toute forme de violation de leurs droits auprès du Comité des Droits de l'Enfant, lorsque les recours nationaux ou régionaux n'existent pas ou sont inefficaces.
Ainsi, il renforcera et complètera les mécanismes nationaux et régionaux en permettant aux enfants de rendre compte des violations qu'ils subissent. Le Protocole prévoit la possibilité de plaintes individuelles d'enfant, ainsi que de leurs représentants. Il prévoit également que les règles de procédures soient adaptés à l'enfant et empêchent qu'il puisse être manipulé par ceux qui agissent en son nom.
SITUATION ACTUELLE SUR CE PROTOCOLE RELATIF AUX DROITS DE L'ENFANT
26 Etats signataires lors de la cérémonie de signatures qui a eu lieu le 28 février 2012 à Genève (Suisse), lors de la 19è session du Comité des Droits de l'Homme. Ce protocole entrera en vigueur après la 10ème ratification.
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Hormis le Président Andry Rajoelina, étaient présents à cette cérémonie de signature de ce 24 septembre 2012, Razanamahasoa Christine, ministre de la Justice, Pierrot Rajaonarivelo, ministre des Affaires étrangères, Annick Rajaona, Directrice des relations internationales, Zinah Andrianarivelo Razafy ainsi que tous les membres du personnel de la Représentation permanente de Madagascar auprès des Nations Unies.
Jeannot Ramambazafy, envoyé spécial à New York
Avec l'appui de Victor A., résidant dans la Grosse Pomme (Big Apple)