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Madagascar Journalisme. La démocratie forcée et hypocrite du régime Hvm

Independence Day 2016, célébré le 1er juillet à Antananarivo. Avec l’ambassadeur Robert T. Yamate, Augustin Andriamananoro qui est co-fondateur de madagate, en février 2001, il y a 15 ans déjà. Mais, entendons-nous bien: il n’a pas accès à la rédaction du journal en ligne, jusqu'à nouvel ordre

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DERNIERE INFO URGENTE

CONSEIL DES MINISTRES DU SAMEDI 02 JUILLET 2016.

Article 1 - En application des dispositions de l’article 85 de la Constitution, le Sénat et l’Assemblée Nationale sont convoqués en session extraordinaire à partir du Lundi 04 Juillet 2016.
Article 2.-La durée de la session extraordinaire ne peut excéder douze (12) jours
Article 3- L’ordre du jour de la session extraordinaire comprend l’examen et l’adoption des projets de loi suivants :
- le projet de loi relative à la réconciliation nationale,
- le projet de loi portant Code de la Communication Médiatisée
- le projet de loi créant une Cour spéciale en matière de délinquance économique, financière et fiscale


NOTA: Le début de cette session extraordinaire a été reculé au mardi 05 juillet 2016. Et la Présidence s'excuse...

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Une victoire. Quoi que disent et diront les médiaboliques privés du régime Hvm (Tvm, Rnm, I-BC, Dream’In, « La Dépêche », « Le Citoyen », « La ligne de mire », « Triatra » -qui ont donc failli à leur sombre mission, les mensonges ne payant jamais à la longue-), le report de l’adoption du projet de Code de la communication « médiatisé » (encore un vocable inutile pour jeter le trouble) en est une.

Honoré Rakotomanana et Jean-Eric Rakotoarisoa, les deux Jokers (fous du roi) constitutionnels du régime HVM

Ce, malgré le forcing de la chambre haute, à partir de sénateurs venus de nulle part, sauf du quota présidentiel comme le « président » Honoré Rakotomanana qui n’a plus qu’à aller se rhabiller car couvert de la honte (qui ne tue pas, heureusement pour lui). Jean-Eric Rakotoarisoa, président de la HCC (Haute cour constitutionnelle), devra donc attendre encore avant de décider que ce projet de loi est «conforme à la constitution».

Une salle aux 3/4 vide...


En effet, sans la mobilisation des journalistes (ICI) conscients du danger pour le pays tout entier, ce projet aurait été adopté les yeux fermés à la chambre basse par une poignée de députés à la solde de ce régime Hvm, à l’instar du bouillant Harijaona Andriarimalala alias Jaona « Elite » qui a démontré son immaturité… Résultat à main levée au dernier jour de la session ordinaire de mai-juin 2016, le 1er juillet 2016: sur les 72 députés présents (déjà une honte car ils sont 151 au total), 48 ont opté pour le report de ce projet de loi liberticide. Un semblant de démocratie (la loi du grand nombre), mais il ne faut surtout pas dormir sur ces premiers lauriers et il ne faut rien minimiser. En effet, champion de la sournoiserie, surtout en nocturne, ce régime est certainement en train de concocter un autre plan maléfique. Il importe donc de le doucher immédiatement pour lui rappeler des faits et des principes dont il est lui-même partie prenante, à commencer par le président malgache actuel.


Richard Stengel

Déclaration de Richard Stengel, Sous-secrétaire d’État américain pour la Diplomatie Publique et les Affaires Publiques, dans le cadre de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse 2016, le 3 mai:

« L’information est l’élément vital de la liberté, qui vous permet de faire les choix éclairés pour vous-mêmes, pour votre communauté et pour votre nation. Thomas Jefferson a écrit dans la Déclaration de l’Indépendance il y a presque 250 ans de cela que le juste pouvoir des gouvernements émane du consentement des gouvernés. L’on ne peut s’accorder sur quoi que ce soit sans le libre accès à l’information, sur lequel se base ce consentement. C’est le message de la Journée  Mondiale de la Liberté de la Presse. » - Fin de citation


Stephen Anderson

Lors de son discours, le 3 mai 2016, voici les déclarations de Stephen Anderson, Premier Conseiller de l’Ambassade des États-Unis, à propos du Code de la Communication:

« Je vous remercie de m’avoir donné l’opportunité de vous parler aujourd’hui de la liberté de la presse; un thème qui est très important pour le gouvernement américain, et pour notre Ambassade à Madagascar en particulier. (…) Nous sommes encouragés par l’engagement du Président Rajaonarimampianina à présenter à la plus proche opportunité la révision de ce Code de la Communication à l’Assemblée Nationale; et nous continuons à suivre de  près l’évolution de cette législation-clé. En effet, tant que la législation actuelle reste en vigueur, les journalistes continueront de travailler sous la menace de potentiels d’accusations criminelles, d’amendes et de peines de prison. Tout cela les empêche de s’exprimer librement, mais plus important encore de rapporter avec précision les abus de pouvoir de ceux qui détiennent l’autorité. Les États-Unis s’engagent à soutenir la liberté de la presse pour tous les organes de presse à Madagascar, puisque nous comprenons sa nécessité absolue dans une démocratie en bonne santé ».

Mahamasina, 25 janvier 2014: «(…) Mianiana aho fa hanaja sy hitandrina toy ny anakandriamaso ny Lalàmpanorenana sy ny lalàmpanjakana, hikatsaka hatrany ny soa ho an'ny Vahoaka malagasy tsy ankanavaka». Je fais le serment de respecter comme la prunelle de mes yeux la constitution, et rechercher sans cesse le bien-être du peuple malgache sans exclusive. Ah bon? Que les articles 10 et 11 de cette loi fondamentale?

Article 10.

Les libertés d'opinion et d'expression, de communication, de presse, d'association, de réunion, de circulation, de conscience et de religion sont garanties à tous et ne peuvent être limitées que par le respect des libertés et droits d'autrui et par l'impératif de sauvegarde de l'ordre public, de la dignité nationale et de la sécurité de l'État.

Article 11.

Tout individu a droit à l'information. L'information sous toutes ses formes n'est soumise à aucune contrainte préalable, sauf celle portant atteinte à l'ordre public et aux bonnes mœurs.

La liberté d'information, quel que soit le support, est un droit. L'exercice de ce droit comporte des devoirs et des responsabilités, et est soumis à certaines formalités, conditions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires dans une société démocratique.

Toute forme de censure est interdite.

L'exercice de la profession de journaliste est organisé par la loi.

NDLR: Cela implique donc des devoirs mais aussi des droits qui ne peuvent se négocier.


Rappel sur Radio France internationale, dès juillet 2014

Ce n'est pas ce code de la communication qui est un mal en soi, la profession en a grand besoin pour être réguler. Mais ce sont des articles assassins (ICI) insérés à l'insu des journalistes et du PNUD et qui ont été avalisés au Sénat, qui ont soulevé ce tollé quasi-général. Le seul et unique coupable de cette sournoiserie indigne est l'actuel ministre de la communication, Andrianjato Vonison Razafindambo, pourtant journaliste lui-même

Vers la fin du mois de juin 2016, que s’est-il passé? Un forcing sournois concocté par l’entourage maléfique présidentiel, avec la complicité d’un président du Sénat pourtant constitutionnaliste: ils ont sauvagement toiletté ce projet de loi en catimini. Sans la vigilance des journalistes professionnels, on l’aurait eu dans… l’ananas (mot à la mode ces derniers temps). Quelle doit être la prochaine étape alors? Éviter, d’abord, que les mêmes articles liberticides restent dans la prochaine session (extraordinaire) d’adoption. En effet, dans cette république des mallettes, le nombre des députés qui se pencheront sur ce dossier va gonfler et la démocratie forcée, achetée -n’ayons pas peur des mots- fera encore son œuvre.

CLIQUEZ ICI

Aucun journaliste n’est contre un code de la communication pour réguler la profession. Mais que celui-ci soit rédigé dans le bon sens. Ainsi, c’est le texte initial de l'avant-projet qui a été arrêté à Antsirabe, lors d'une atelier final financé avec l’argent du système des Nations Unies (UNESCO, le PNUD, l’UNICEF, le HCDH, CINU), qui doit être réexaminé article par article. Et, en prenant l’adjectif «médiatisé», il est extrêmement important qu’il soit traduit EN MALGACHE et expliqué au grand nombre AVANT son adoption.

Que ce régime, et sa cohorte de suppôts de Satan, ne se fasse aucune illusion: par principe, et non pour nos beaux yeux, le gouvernement américain, même après le président Obama en fin de mandat définitif, sera toujours à nos côtés. L’ONU, l’Europe, particulièrement l’Allemagne, aussi. Pour preuve? Le thème de l’Independence Day 2016 est la Démocratie. A ce sujet, plutôt que de trop palabrer et pour faire une démonstration de la démocratie en action aux U..A., l’ambassadeur Robert T. Yamate (DISCOURS du jour ICI) a mis en place, en sa résidence, une exposition intitulée « DEMOCRACY EXHIBIT ». Il est plus que vrai qu’une image vaut mille mots. Et une image avec des traductions, pour une meilleure médiatisation, en vaut un milliard.

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DEMOCRACY EXHIBIT

NO COMMENT! ACTION!

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Déjà dans le noir de leurs actions, les tenants du pouvoir actuels à Madagascar doivent certainement broyer du noir et invoquer Lucifer qui commence à être en perte de vitesse. Mais c’est écrit depuis plus de 2000 ans: les victoires terrestres lucifériennes sont limitées dans l'espace et dans le temps. Référez-vous donc à la Bible, que... diable! Même s'ils ont trouvé un "truc" (lire DERNIERE INFO URGENTE en début de ce dossier).

Jeannot Ramambazafy – 02 juillet 2016

Mis à jour ( Jeudi, 21 Juillet 2016 17:50 )  
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