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Les fameux Gtt "internationaux" connaissent-ils, au moins, où se situe exactement le village d'Ivoloina ? La réponse est non. Ils ne voient rien d’autre qu’Antananarivo et la foule du Magro, ainsi que des images de chaos dans leur petit esprit obtus, embrumé par la faculté de Ravalomanana de les manipuler et sa capacité de nuisance, même vis-à -vis de ses proches. Je vous raconterai une histoire vraie, bientôt.
Pour le moment, une image valant 1.000 mots, je vous emmène, à travers deux albums photos, à Ivoloina (ci-dessus). Des photos qu’on ne montre que peu, comme si certains avaient peur de la réalité: celle qui témoigne que Madagascar ce n’est pas Antananarivo, sa désinformation à  outrance (anglophone surtout) et ses photos truquées à la gloire de Marc Ravalomanana, de plus en plus isolé donc encore plus dangereux car capable de tout avec ses 750 millions de dollars volés au peuple malgache.
C’était le 9 mars 2011, et tout le village et ses environs on célébré comme il se doit la Journée internationale de la Femme 2011. Avec Nadine Ramaroson, le rayon de soleil de tout un peuple, dans cette grisaille politique entretenue par des individus sans scrupules, égoïstes, égocentristes à l’image de trois ex… Ces Malgaches sont les Malgaches de Madagascar qui aspirent à un mieux-être. Et ce n’est pas le retour des trois présidents, jetés à la rue par leurs parents et eux-mêmes, qui amènera cela. Là -bas, pas de bombes artisanales, pas de terrorisme intellectuel, pas d’Internet ni de radion’ny gasy. La crise des politiciens ? Elle n’y existe pas. La crise socio-économique ? Quelle crise, dites-vous ? Leurs priorités ne sont pas les mêmes que ces Malgaches qui se disent « physiquement loin, mais près dans le cœur ». Un slogan pour débiles. De toute façon, ils ne résisteraient pas deux jours loin de leur confort européen… Ils ne savent rien faire de leurs dix doigts à part écrire des textes sur Internet à la gloire de « Dada », comme les Nord-Coréens du temps de Kim-Il-Sung. Les gens d’Ivoloina sont heureux, malgré tout, comme la majorité des Malgaches. Et ils ont l’espérance et la vraie foi qu’un jour, les dirigeants de leur pays ne seront plus des prédateurs.
Jeannot RAMAMBAZAFY
Photos : Andry Rakotonirainy