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L’adjectif n’est pas trop fort pour qualifier la grande parade militaire traditionnelle marquant deux évènements…
D’abord, le retour de l’Indépendance de Madagascar, après plus de 60 ans de colonisation française ; ensuite la naissance des Forces armées malagasy ou « Foloalindahy ». 49 ans ! Presque un demi-siècle. Ces deux évènements ont toujours été célébrés avec faste, quoi qu’il arrive sur le plan économique, social et surtout politique. Le destin des Malgaches est en leurs mains propres. Qu’aucun ambassadeur accrédité dans la Grande île ne soit venu n’arrêtera jamais la marche du monde en général. Ils auront tous raté une occasion de constater de visu le savoir-faire des Malgaches, principalement des dirigeants de l’actuelle Haute Autorité de la Transition qui, je le souligne n’est qu’un passage vers la IVeme république.
Le jour où tout le monde comprendra que Madagascar est unique en elle-même mais que l’île a besoin de structures constitutionnelles correspondant aux notions même de démocratie, les excuses tardives ne suffiront plus face à leur conscience qui leur taraudera l’esprit. Dans les salons, on aurait bien voulu y aller mais… Ami(e)s ou ennemi(e)s de la Patrie, sachez que les richesses futures de la planète Terre, se situent dans l’hémisphère sud dont Madagascar : eau, richesses naturelles, minières, halieutiques, ressources humaines… Mais voilà  : ancien pays colonisé, Madagascar ne doit pas franchir un certain seuil de développement. Mais comme la Chine,, un jour cette Grande île de l’Océan Indien s’éveillera. Il vaut mieux tôt que tard. Mais pour cela, il faut que des créatures comme les membres du GTT (qui disent aimer leur patrie) se rendent compte que Ravalomanana fait déjà partie du passé et qu’il faut se tourner vers l’avenir. Cette diaspora, portefaix d’un homme fat et menteur qui n’a jamais voulu le développement rapide et durable dont il se targuait sous le couvert d’une pseudo-religiosité qui a fini par diviser nombre de Malgaches.
Que cette diaspora participe au développement de leur pays d’origine en commençant, par exemple, à rédiger une mouture de texte leur permettant le droit de vote. C’est cela le développement et non pas des actes terroristes d’une infime minorité qui a perdu tous ses avantages. Financiers et matériels particulièrement. Que cette diaspora comprenne qu’elle fait la honte de leur nation d’origine. Depuis toujours, les Malgaches, ceux de France surtout, brillaient par leur discrétion et leur savoir-faire. Par la faute d’un homme, un seul, Madagascar est de venue la risée du monde, à travers des revendications aux antipodes des réalités vécues au pays. Sur quelles bases pratiquent-ils leurs actes faits d’insultes, de menaces, d’invasion ? Sur des « informations » distillées par un réseau payé grassement pour l’immédiat. Biens mal acquis ne profitant jamais, ils se moquent complètement de maudire leur descendance. Tant pis pour eux car il s’agit d’une leur volonté propre de feindre d’ignorer que la race humaine se perpétue et que nul n’est éternel. Malheureusement, ils oublient souvent que ce sont toujours les enfants qui paient, un jour ou l’autre, pour les bêtises de leurs parents. Alors ?  Rien. Voici des photos de ce 26 juin 2009 prises au stade municipal de Mahamasina.
Elles démontrent la capacité d’organisation de la Haute Autorité de la Transition actuelle, pont vers l’avènement d’une IVeme république basée sur une Constitution respectable et respectée par tous. Point barre. Le reste n’est que de la mauvaise foi pour tenter de garder des acquis financiers et matériels au détriment de tout un peuple qui, éparpillé dans les 22 régions de la Grande île, a fêté avec faste ce 26 juin synonyme de feux d’artifices, de lampions, de joie, de liesse, de parade militaire. Hélas, par la faute de parents irresponsables, des enfants n’ont pas eu la chance de vivre ce 49eme anniversaire du retour de l’Indépendance et des Forces armées. Madagate.com est heureux de vous offrir cet album inédit que vous ne trouverez nulle part.
L’incontournable chorale, en attendant le Président de la HAT qui est arrivé pile à l’heure. Déjà le respect d’autrui
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Qui a dit qu’il n’y aurait aucun « vazaha » ?
Le Président de la HCC et la Maire par interim de la ville d’Antananarivo. A droite, le Ministre de la Sécurité intérieure
Vue sur quelques Ministres de la HAT
Encore quelques ministres vus de plus près
Andry Rajoelina est arrivé. Il va passer à la revue des troupes, loin des tribunes officielles
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Rija Rajoelina (cravte orange) et Marcel Ramanantsoa (premier plan). A droite : Mme Bako
Le salut au drapeau. Sur l’étendard : « Miaraka ka reseo » ou ensemble nous vaincrons
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Encore des « vazaha »
Invités de marque pêle-même
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C’est la fête de l’armée malgache. Ces officiers étrangers ont gardé l’esprit de corps. Exit la politique politicienne à la malgache…
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Trois colonels malgaches
Le Général Fidy, ancien prisonnier politique, et son épouse
Le couple présidentiel. Ah la belle coiffure de Mialy Rajoelina qui fera encore des jalouses
Nouveauté du jour : 276 élèves des écoles de la capitale ont été formés pour effectuer ce genre de figure (« Mitabe ») datant du temps de la splendeur nord-coréenne, importé par Didier Ratsiraka
Maître Gao (arts martiaux) et le correspondant de l’agence de presse chinoise XHINUA
Toujours des « vazaha »
Membres de la HAT
Représentants de la FFKM. A droite : Mgr Odon Arsène Razanakolona. Ils doivent se dire des choses très… catholiques
Honoré Rakotomanana et son épouse ; Me Jacques Sylla
Les membres de la fanfare gouvernementale
Mialy Rajoelina er sa coiffure exceptionnelle alliant tradition et modernité
Le Premier ministre Monja Roindefo et le président de la HAT
Militaires dont des femmes, en bas. C’est leur fête !
La communauté musulmane était représentée dont présente
On y va !
Le corps de protection civile
Le même corps
Hors-bord pour les sauvetages. Où dans l’eau évidemment
« Vazaha » attentif au milieu de personnalités malgaches
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Les corps des éléments de l’armée malgache qui ont défilé, ce 26 juin 2009
La MUSAM ou Musique de l’Armée Malagasy ; l’ACMIL OU Académie militaire d’Antsirabe ; la SEMIPI ou école des enfants de troupe de Fianarantsoa ; l’ENSOA ou Ecole nationale des Sous-officiers de l’Armée ; le 1er RTS ou Premier Régiment des Transmissions et des Services ; le CAPSAT ou Corps d’Administration des Personnels des Services Administratifs et Techniques ; le 1er RM1 ou Premier Régiment de Région Militaire ; le SMAD ou Service Militaire d’Appui au Développement ; la BANI ou Base aérienne d’Ivato ; la BATAC ou Base aérienne tactique d’Arivonimamo ; la BANA ou Base navale d’Antsiranana ; le 1er RFI ou Premier Régiment des Forces d’Intervention
ELEMENTS MOTORISES
Le Corps de protection civile ; le RAS ou régiment d’Appui et de Soutien ; le R3A ou Régiment d’Artillerie Anti-Aérienne ; le RAL ou Régiment d’Artillerie Lourde ; les 1er et 3eme RG ou Premier et Troisième régiment du Génie ; la COMPATRANS ou Compagnie des Transmissions ; le RECAMP ou Renforcement des Capacités Africaines de Maintien de la Paix (placé sous l’égide de l’ONU) ;
Mais il y eut aussi les agents du Ministère des Eaux et Forêts ; les Gardes pénitentiaires ; tous les éléments de la ZN ou Gendarmerie nationale (à pied, à cheval, à bicyclette, à moto, brigade cynophile…) ; le corps des Sapeur Pompiers de la ville d’Antananarivo et une nouveauté : les FIS ou Forces d’Intervention Spéciales co-dirigées par les Commandants Charles et Lylyson.
L’an prochain ce sera le cinquantenaire. Gageons que la célébration sera encore plus formidable et que le pays retrouvera sa place dans le concert des Nations…
Textes : Jeannot RAMAMBAZAFY – Journalistes
Photos : Andry RAKOTONIRAINY et Petit MICK
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