Dans un précédent article (ICI), j’avais déjà écrit qu’on ne (re)construit pas une nation avec la haine, l’invention et le mensonge. Il faut croire que ces trois piliers de la connerie humaine ne sont pas l’apanage de certains politiciens et journalistes à Madagascar.
En effet, voilà qu’un certain Philppe Divay, qui vit en France, à 10.000 km de Madagascar, a inventé une approche très « sensationnelle » sur la présence des trois ministres responsables des forces de l’ordre, lors des remerciements du Pm Omer Beriziky et de la Président de la Ceni-T, Béatrice Atallah, au peuple malagasy et à l’ensemble des acteurs organisationnels du premier tour de l’élection présidentielle (vendredi 25 octobre 2013).
Pour tenter de se faire lire par le plus grand nombre, il utilise un blog du site mediapart. Site pourtant assez respecté pour son professionnalisme en matière d’investigations avec preuves tangibles à l’appui. Mais lui, Philippe Divay, il tire ses sources d’une « information reçue à 19 heures, heure de Madagascar ».
Ce texte mérite le Prix Nobel de l'Intox ! et le "nous" escamote le fait qu'Antananarivo n'est pas Madagascar
Et effectivement, les trois ministres, qui font grimper ce Philippe Divay aux rideaux de l’intox à l’échelle internationale, étaient bien présents. Mais c’était pour assister aux déclarations faites par les personnalités citées plus haut. Avec ce genre d’individu qui se cache sous le pseudonyme d'un nom existant réellement, il faut des preuves concrètes. Aussi, ci-après les vidéos de cette soirée au siège de la CENI-T, retransmise en direct à la TVM, ce 28 octobre 2013. Déclarations en français.
Effectivement, les trois ministres étaient présents. Mais où sont donc les kalachnikovs "pour faire pression" ?
Non seulement sa source n’est pas fiable (encore un inventeur haineux envers « feryvao » -en blue dans le texte de roman à quatre sous- nom qui a été soufflé à cet écrivaillon zélé) mais l’affront de ce Divay est de publier cela, induisant sciemment le lecteur dans l'erreur. Et, au vu de la réalité vraie, la teneur de ce « scoop » ne fait pas honneur à la réputation de médiapart. L’obsession de Philippe Divay envers le pouvoir de transition est plus que suspecte.
Le "notre" Madagascar indique que Philippe Divay pourrait être Philippe Randrianarimanana, viré de Courrier International. A ce dernier de prouver qu'il ne s'agit pas de lui, qui sévit actuellement sur Slate Afrique, en tant que "spécialiste de Madagascar et de la Russie". Je me ferai le plaisir de présenter mes sincères excuses...
Il espère aussi ameuter la communauté internationale. Pour faire quoi, au juste ? Il aurait du prendre le pseudo de Philippe Rongony (chanvre en malagasy) plutôt que Divay (vin). En tout cas, il va avaler lui-même ses propres conneries jusqu’à la lie, au retour de l’ordre constitutionnel à Madagascar. Quel que soit le président élu. Qui est réellement Philippe Divay ? Une piste plus haut, mais on le saura bien un jour et il ne perd rien pour attendre… d’être découvert au grand jour. Avec des infos plus que fiables. Et je suis très tenace en matière d’investigations, croyez-le bien.
Il y a, en France, des vrais Philippe Divay, qui n'ont rien à voir avec le journalisme. Mais je retrouverai un jour celui qui pratique l'intox, la désinformation à outrance sur mon pays où je vis et où je mourrai
En attendant ce moment, je n’ai pas à démentir les inventions de ce Philippe Divay. Je le mets en face des réalités vraies. A vous, lecteurs, d’apprécier qui respecte qui et quoi. Et que ce Divay -qui se prend pour un super journaliste, super informé- reste responsable de ses écrits. Mais est-il journaliste, au fait ? Pour le moment, çà ne fait rien si cet article constitue de la publicité pour lui. Enfin, sachez que tous ceux qui savent écrire ne sont pas tous journalistes. Philippe Divay du blog de médiapart ? INCREDIBLE ! Incroyable en anglais, sans aucun aucun crédit en français.
Jeannot Ramambazafy – 30 octobre 2013